Agnès Ritz: «Quelque chose a basculé dans beaucoup de joie»

Il y a deux ans, Agnès Ritz s’est rendue au centre d’hébergement de requérants d’asile d’Anières pour discuter avec des collaborateurs et définir de quelle manière, elle pouvait apporter l’aide la plus adéquate en fonction de ses disponibilités. Un jardin d’enfants –La Coccinelle– venait juste d’ouvrir et les bonnes volontés étaient  les bienvenues.

Depuis, elle y travaille une demi-journée par semaine. «Ce qui me fait fondre, c’est quand on ouvre la porte, qu’on entend un cri de joie et que les enfants se précipitent sur moi. Je suis largement payée comme ça!» Agnès reconnaît que cette expérience a changé quelque chose de profond dans sa vie et dans le regard qu’elle porte sur les autres. «Sans effort, de manière naturelle, quelque chose a basculé dans beaucoup de joie.»

Son engagement auprès des requérants a été contagieux jusqu’à ses amis qui participent parfois à une sortie puis proposent à leur tour une activité. «Ils m’écrivent pour me remercier de leur avoir demandé de venir. Je pense que nous sommes tous soulagés de pouvoir agir après avoir été exposés à tant de souffrance dans les médias.»

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